Publié par admin le 1 janvier 1970
Du côté d’Antsobolo, dans la banlieue de Tananarive, cet énorme trou béant est une carrière déjà exploitée des années durant, lieu d’accueil des migrants issu du milieu rural.Plusieurs centaines de familles travaillent à l’extraction de la pierre avec des moyens rudimentaires, dont beaucoup de femmes, souvent seules avec plusieurs enfants.
Elles ont quitté leurs villages pour survivre dans la banlieue de Tana et ont echoué dans l’énorme carrière. Elles y travaillent de 7 heures du matin au couché du soleil pour un salaire correspondant au nombre de mètre cube produit, soit en moyenne 1 euros par jour. Dans cet environnement bruyant, dangereux et insalubre, beaucoup d’enfants sont présents au côté de leur mère. Ils vivent tous dans les maison tout autour de la carrière.
Surplombant le village et la carrière, le collège de l’immaculée est fréquenté par 1200 enfants. C’est la que Henri un enseignant français alors nouvellement à la retraite est arrive il y a 10 ans. il s’installa a Antsobolo en tant que bénévole pour y appuyer les enseignants, derecourant l’extreme dénuement des habitants des carrieres il décida de leur venir en aide en prenant ne charge la scolarisation de certains enfants parmis les familles les plus démunis, et il se rendit vite compte que ces enfants désormais scolarisés restaient assis dans la cour de l’école le midi, il installa donc ensuite une cantine à proximité pour leur assurer un repas quotidien, les fons collectes chaque année grâce a ces proches financent la socialisation et la cantine pour Apres de 70 enfants ainsi que le salaire de la cuisinière. une action qui a relate sa raison d’être mais qui devait malheureusement prendre fin prochainement avec le retour définitif en France de son initiateur.
Contacté par des proches d’Henri, nous nous sommes rendu sur place lors de notre dernier voyage à Madagascar. Nous avons passé quelques jours avec Henri et le directeur de l’école à la rencontre de cet univers ahurissant qu’est la carrière, à la découverte des conditions de vie éprouvante des habitants, et de l’école, véritable havre de paix et source d’espoir pour ces enfants, souriants et heureux d’avoir une place sur les bancs de l’écoles et à la cantine.
Outre l’émotion suscitée nous n’avons pu que constater que cette action marchait parfaitement dans un cadre de confiance, et aspirait un veritable soutient à ces enfants et à leur familles. Espoirs d’Enfants a donc décidé de prendre le relai pour fiancer et faire vivre cette structure en s’appuyant sur ces partenaires malgaches et nous l’espérons ces nombreux donateurs.