Publié par admin le 9 octobre 2017
Réinsertion de jeunes par le foot puis des formations professionnelles – Madagascar
Souvent vécu comme une passion, le football est une activité sportive qui peut remobiliser, permettre à des jeunes de retrouver le goût de l’effort par le challenge sportif, redonner du lien social à travers l’esprit de groupe et inculquer des valeurs comme l’assiduité et le respect.
Deux équipes Espoirs d’Enfants, soit 32 jeunes de 13 à 18 ans, constituées notamment d’adolescents et de jeunes adultes sortis du système scolaire et vivant en marge de la société ont été créées et encadrées. Cette première réinsertion par le sport a été un succès, les jeunes impliqués ayant retrouvé de la motivation par le goût du challenge et la vie en équipe.
Après cette première étape, 8 jeunes membres de ces deux équipes de football ont démarré des formations en mécanique, pâtisserie, informatique ou ferronnerie.
Prochaine étape pour 2018 : après des stages pratiques en entreprise, accompagner ces jeunes jusque dans l’installation de leur atelier ou de leur commerce et relancer 2 autres équipes de foot Espoirs d’Enfants
Soutien aux enfants contraints de travailler sur le marché de Cotonou – Bénin
Au Bénin, faute de moyens suffisants, près d’un enfant sur deux est contraint de travailler dès son plus jeune âge. C’est le cas notamment des jeunes filles, qui pour certaines dès l’âge de 5 ans sont louées à des commerçantes pour travailler sur les marchés. On en dénombre plus de 5000 sur celui de Cotonou, le plus grand marché d’Afrique de l’Ouest.
Créée il y a une dizaine d’années par la Sœur Antonietta des Sœurs Salésiennes, « la baraque SOS » est un centre d’accueil pour ces enfants. Depuis 3 ans l’association y développe de nouvelles activités.
Grâce à l’embauche de personnels compétents, un vaste programme d’activités a été mis en place afin que les enfants puissent non seulement venir s’y reposer, s’y confier auprès d’un psychologue, s’y instruire, s’y former mais aussi se divertir de leur dur quotidien. Des actions et une équipe qui ont su répondre aux besoins des enfants puisqu’en 2017 plus de 20 000 enfants ont fréquenté « la baraque ».
Pour 2018, outre le développement des activités, différentes formations seront organisées pour l’équipe d’encadrement afin de leur permettre de monter en compétences et de mieux toujours mieux accompagner ces enfants.
Appui aux enfants esclaves de Parakou – Bénin
Le deuxième plus grand marché du Bénin est situé à Parakou où là encore de nombreux enfants et jeunes filles sont contraints de travailler pour le compte de marchandes. 90 % d’entre eux ne sont pas scolarisés.
Au regard des résultats probants du centre de Cotonou, Espoirs d’Enfants a fait le choix il y a un an d’ouvrir un second centre d’accueil sur le marché de Parakou.
Entourés de l’équipe constituée de 3 salariés, comme à Cotonou, les enfants viennent, entre 2 ventes, s’y reposer, s’y divertir et s’y instruire. Le premier bilan est là aussi très convaincant avec une fréquentation de plus 18 000 enfants pour cette première année.
Pour 2018, différentes actions, déjà en place et qui ont fait leurs preuves sur Cotonou seront déployées sur Parakou avec des formations conjointes pour les 2 équipes des centres d’accueils.
Aide aux enfants des carrières de Tana – Madagascar
A la périphérie de la capitale de Madagascar, la gigantesque carrière d’Antsobolo fait travailler et vivre des centaines de familles. Rémunérées à la tâche, elles extraient et cassent la roche, produisant pavés et graviers utilisés dans la construction des routes, 11 heures de travail pour un salaire d’un euro par jour seulement.
Afin que les enfants des carrières ne restent pas dans cet environnement dangereux et insalubre, l’association assure le financement des frais de scolarité et fournitures scolaires de 46 enfants des carrières. Un repas journalier leur est également préparé par 2 femmes, salariées par l’association.
Pour 2018, l’association souhaite également venir en aide à leurs parents.
Accompagnement d’un orphelinat d’enfants sorciers et orphelins – Bénin
Dans certaines communautés, notamment dans le Nord Bénin, lorsque les conditions à la naissance sont jugées « défavorables », les enfants sont considérés comme porte-malheur et rejetés.
Les enfants nés prématurément, qui se présentent à l’accouchement par les pieds ou les jambes, dont la première dent sort à la mâchoire supérieure, dont la mère meurt suite à l’accouchement ou qui ont des déformations… sont considérés comme des enfants « sorciers ». Ce sont des enfants porte-malheur non seulement pour la famille, mais également pour la communauté.
Dans le meilleur des cas, ils sont abandonnés, secrètement, le plus souvent sur la route ou le bord des chemins, pour être finalement trouvés et amenés à une structure d’accueil ou à une institution religieuse.
L’orphelinat dans lequel sont placés ces enfants que nous accompagnons est un havre de paix où ils se sentent bien. L’association les aide en fournissant vêtements et soutien éducatif.