Publié par admin le 5 mai 2017
Institutrice de formation, Angeline dispense notamment les cours d’alphabétisation à la baraque de Parakou depuis son ouverture en octobre dernier. Elle nous livre son ressenti sur son action.
“La première fois que j’ai entendu parlé d’Espoirs d’Enfants, c’était par le biais de l’un de mes chef chez qui j’avais effectué des stages. Lorsque l’on m’a proposé d’y travailler, j’ai tout de suite accepté car j’aime les enfants et suis moi-même mère de deux enfants. J’ai également une formation d’assistance.
Outre les cours d’alphabétisation que je donne chaque jour à la baraque, je sensibilise les filles à l’hygiène, encadre les ateliers créatifs et organise les “causeries”. Mon rôle est de donner une bonne éducation aux filles et leur donner des conseils. J’accompagne également certaines filles sur le plan psychologique.
Faire adhérer les tutrices à notre cause, tel est notre ambition
La plus grande difficulté rencontrée dans cette mission est l’incompréhension des tutrices par rapport à l’intérêt de nos actions et leurs bienfaits pour les filles. Néanmoins, avec nos descentes régulières sur le marché, et les actions de sensibilisation menées par l’association au Bénin, les tutrices et les gens du marché commencent à comprendre le bien fondé de l’ONG. De plus, et c’est là ma principale satisfaction, les vidomégons sont de plus en plus nombreuses à venir régulièrement et de fait, la plupart d’entre elles arrive à s’exprimer en français et non plus seulement dans leur dialecte local.
Je suis convaincue qu’avec notre persévérance, toutes les tutrices et tous les gens du marché finiront par adhérer totalement à notre cause.”