Publié par Isabelle le 10 novembre 2025
Il y a un an, Isabelle partait au Bénin pour une mission de dix semaines. Elle pensait offrir un peu de son temps et de son énergie. En réalité, ce voyage a profondément transformé sa vision du monde et de l’engagement. Aujourd’hui, elle repart avec Espoirs d’Enfants, avec encore plus de conviction et d’émotion.
Il y a un an , je découvrais pour la première fois Parakou, au nord du Bénin. Je pensais vivre une expérience ponctuelle. En réalité, je venais de commencer une aventure qui allait profondément marquer ma vie.
Vivre le quotidien sur le terrain
10 semaines passées aux côtés des équipes d’Espoirs d’Enfants, à rencontrer des enfants incroyables, une équipe locale engagée, des femmes courageuses. Dix semaines à partager leur quotidien, à rire, à écouter, à apprendre, à comprendre, et à remettre en perspective tant de choses que l’on croit acquises.
Ce premier voyage m’a profondément transformée. Je suis partie avec l’idée d’apporter un peu de mon aide, de mon expérience, de mon énergie. Mais sur place, j’ai surtout reçu : des sourires, de la bienveillance, des leçons d’humilité et une autre façon de regarder le monde.
Au Bénin, la notion du temps n’a pas la même place qu’en Europe. Ici, on vit davantage dans le présent, on accorde plus d’importance aux échanges qu’aux horaires, aux relations humaines qu’à la course contre la montre. Cette approche m’a beaucoup appris. Elle m’a obligée à ralentir, à accepter un autre rythme, à vivre pleinement chaque instant. J’ai compris qu’il fallait parfois laisser le temps au temps pour savourer la richesse des rencontres et donner tout son sens à l’action.
Un an plus tard, me voici de nouveau en partance pour le Bénin, cette fois pour une mission de 5 semaines. Entre-temps, j’ai rejoint le conseil d’administration d’Espoirs d’Enfants, pour poursuivre mon engagement autrement et participer, à mon échelle, à la mise en œuvre des projets menés sur le terrain.
Revenir à Parakou, c’est retrouver les équipes locales, les jeunes filles du marché, les enfants de la carrière et de l’école Espoirs d’Enfants. Rien n’a vraiment changé : la chaleur humaine, les rires, les échanges sincères, cette impression d’être à la bonne place.
Sur le terrain, je mesure à nouveau l’impact concret de nos actions. Les petites filles et adolescentes du marché qui apprennent à lire, écrire et compter, malgré leurs journées de travail.
Les enfants de la carrière, les plus jeunes, accueillis chaque jour au centre préscolaire Espoirs d’Enfants. À partir de quatre ans, ils apprennent, jouent et se préparent à intégrer l’école. Sans l’association, ces enfants passeraient leurs journées à casser des graviers aux côtés de leur mère.
Les élèves de l’école Espoirs d’Enfants, qui poursuivent leur scolarité dans un environnement bienveillant et structuré. Et cette année, une nouveauté importante : vingt jeunes adolescents issus de la carrière bénéficient désormais d’une formation professionnelle de trois ans en couture, coiffure, menuiserie, matelasserie ou encore esthétique. Un programme concret pour leur offrir un vrai métier, une autonomie et une chance de construire leur avenir.
Repartir : une évidence
Cette nouvelle mission me tient particulièrement à cœur. Je vais aller à la rencontre de tous les enfants, y compris les enfants parrainés, pour les revoir, échanger avec eux, voir comment ils grandissent, comment ils évoluent, et m’assurer qu’ils vont bien.
Ces moments sont toujours très forts : ils permettent de renforcer le lien unique qui unit les enfants à leurs parrains, à travers un sourire, une photo, une parole, un geste simple.
Ce sera aussi l’occasion de voir concrètement le travail des équipes locales, leur engagement quotidien et la manière dont elles accompagnent chaque enfant sur le chemin de l’éducation et de l’espoir.
S’engager avec Espoirs d’Enfants, c’est avant tout vivre une expérience humaine unique. C’est découvrir d’autres réalités, d’autres valeurs, une autre façon de voir le monde. Et comprendre, au fil des jours, que donner un peu de soi peut parfois tout changer.
Alors si, comme moi, vous avez envie d’apporter votre énergie, vos compétences ou simplement votre présence, le Bénin et l’Inde vous attendent. Partir en mission bénévole, c’est voyager autrement : allier la découverte, la rencontre et l’utile. Des missions de terrain y sont proposées toute l’année, en lien direct avec les équipes locales.
Espoirs d’Enfants m’a appris qu’en donnant un peu de soi, on reçoit souvent bien davantage.
Vous aussi, vous pouvez aider un enfant à mieux grandir en parrainant, en faisant un don ou en partant sur place.
Chaque geste compte, et les dons comme les parrainages ouvrent droit à une réduction fiscale de 66 % en France, si vous êtes imposable. Un petit pas pour vous, une grande chance pour eux.
