Publié par Isabelle le 6 décembre 2021
Membre du Conseil d’Administration depuis de nombreuses années, Marie-Annick s’est rendue avec plusieurs membres de l’équipe au Maroc début novembre. Elle nous livre son ressenti sur cette expérience.
Ces dernières années, plusieurs voyages pour étudier ou suivre les projets auxquels Marie-Annick avaient prévu de participer ont été reportés du fait de la pandémie. Alors lorsque celui au Maroc a été envisagé, Marie-Annick s’est tout naturellement porté volontaire pour y participer.
L’objectif de ce séjour était d’étudier deux projets proposés par un relai local de confiance, l’un pour aider des femmes en situation vulnérable dans la vallée des Roses, le second situé dans le moyen Atlas pour un projet d’irrigation dans un village isolé. Une approche méconnue pour Marie-Annick qui souhaitait mieux comprendre comment étaient appréhendés les projets et sur quelles bases ils étaient construits.
“Concernant le premier projet pour aider des femmes en grande précarité, après une réunion au cours duquel il nous a été présenté la manière dont ils envisageaient d’appréhender son développement et sa mise en oeuvre , nous avons visité plusieurs maisons de femmes concernées par le projet. Des femmes en grande difficultés que naturellement on a envie d’aider, en prenant douloureusement conscience des différences de niveaux de vie d’un pays à l’autre et des difficultés que certains éprouvent au quotidien.
Pour le second projet situé dans la zone sèche vers Tinghir, ce qui m’a touché, c’est de voir des jeunes et les anciens du village, main dans la main pour pallier au manque d’eau et chercher des solutions pour permettre l’irrigation des parcelles qui permettront d’éviter l’exode de leurs jeunes et la mort de leur village .
Par ce voyage, en allant sur place au plus près des projets et des personnes, je me suis rendu compte de l’intérêt de pouvoir échanger avec les bénéficiaires et envisager avec eux des solutions pour sortir de leur condition. Mais aussi qu’au delà de l’empathie que l’on pouvait ressentir, lors d’un voyage d’étude comme celui-ci, l’important était de percevoir si toutes les conditions étaient réunies pour envisager un développement ou s’il fallait plutôt les encourager à l’approfondir pour le rendre viable.
Par ce voyage, au delà de l’approche pour étudier ces deux projets, j’ai vraiment apprécié l’échange au sein du groupe. Nous sommes une bonne et vraie équipe avec les mêmes ressentis et les mêmes valeurs. Une découverte que je renouvellerai avec plaisir !