Publié par Isabelle le 6 décembre 2024
Mis en place il y a 4 ans, les progrès réalisés par les jeunes filles de l’atelier couture du marché leur permettent aujourd’hui de créer des vêtements, comme ceux des enfants de l’école primaire.
Pour la quatrième année consécutive, les jeunes filles qui travaillent sur le marché peuvent profiter de cours de couture, métier qui emploie beaucoup de main d’œuvre au Benin et très utile dans le quotidien des femmes.
Dans ce pays, les boutiques de prêt à porter sont rares et chères. La très grande majorité des femmes, quelque que soit leur milieu social, achètent le tissu et se font confectionner par des couturières, robes, pagnes, pantalons et chemises pour tous les membres de la famille.
On trouve également de nombreux vendeurs qui arpentent les rues inlassablement, parcourant des km par jour et chargés de vêtements plus ou moins usés, pour vendre aux hommes des jeans ou teeshirt.
Les familles les plus pauvres s’habillent exclusivement de cette façon, contrairement à notre modèle occidental qui réserve la confection « sur-mesure » aux plus aisés.
L’atelier de couture du centre a lieu tous les jeudis et vendredis après-midi. Elles sont 39 pour cette nouvelle rentrée, réparties sur 3 niveaux et disposent de deux machines à coudre ainsi que le nécessaire utile, aiguilles et fils.
Fabrication des uniformes des élèves
Preuve de leur savoir-faire et de l’efficacité des cours dispensés, les jeunes filles confectionnent, pour la première fois cette année, les uniformes des élèves de l’école Espoirs d’Enfants sous le contrôle bien sûr de Fideline la formatrice.
Ici tous les enfants scolarisés doivent obligatoirement porter un uniforme, il n’est pas concevable de venir suivre des cours autrement vêtu. Le niveau 3 de couture apprend les bases de la découpe ainsi que la confection des tenues vestimentaires.
Les jeunes filles sont studieuses et ravies d’apprendre, c’est un véritable atout futur pour leur vie de femmes.La Baraque Espoirs d’Enfants , c’est donc encore une pépinière à l’intégration de cette couche vulnérable de la société.
Ensemble aidons les VIDOMEGONS à mieux grandir, à jouir de leurs droits, à se construire et s’épanouir un tant soit peu.
