20 jeunes retrouvent l’espoir grâce à la formation professionnelle

Publié par Isabelle le 20 octobre 2025

À Parakou, vingt jeunes âgés de 12 à 18 ans, autrefois contraints de travailler sur la carrière ou le marché, ont retrouvé une chance d’avenir grâce à une formation professionnelle gratuite de deux à trois ans. Cette initiative leur permet d’apprendre un vrai métier, de sortir de la précarité et de retrouver espoir et dignité.

Dans le nord Bénin, vingt jeunes âgés de 12 à 18 ans ont retrouvé le chemin de l’espoir.

Issus de familles très modestes, ils avaient dû abandonner l’école pour travailler afin d’aider leurs parents à survivre.

Certains passaient leurs journées à casser des pierres sur la carrière de Parakou pour quelques euros, d’autres étaient loués ou vendeuses sur le marché d’Arzèkè. Aujourd’hui, ils bénéficient d’une véritable seconde chance : celle d’apprendre un métier et de construire un avenir digne et autonome.

Une formation pour se reconstruire

Depuis septembre, ces jeunes ont intégré un programme de formation professionnelle d’une durée de 2 à 3 ans, entièrement pris en charge par Espoirs d’Enfants et le soutien de la fondation MV Group.

Répartis dans différents ateliers partenaires — couture, coiffure, menuiserie industrielle et matelasserie —, ils découvrent les bases d’un métier, la rigueur du travail, la satisfaction du progrès et surtout, la fierté de pouvoir rêver à nouveau.

« Je suis fière d’apprendre à coudre. Bientôt, je pourrai aider ma famille », confie Chémahou, apprentie couturière, le regard plein de confiance.

Rompre avec le travail précaire et la pauvreté

En leur offrant une formation gratuite, adaptée à leurs capacités et à leurs envies, Espoirs d’Enfants leur permet de quitter le travail précaire et d’échapper à l’exploitation qui les privait d’avenir.

Ils apprennent aujourd’hui dans un cadre bienveillant, entourés de formateurs expérimentés qui les accompagnent vers un véritable métier et une autonomie durable.

Des débuts prometteurs

Après seulement quelques semaines, les encadreurs se disent impressionnés par leur motivation et leurs progrès.

Certains réalisent déjà leurs premiers travaux pratiques, avec une rigueur et une détermination qui forcent l’admiration.

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