Publié par Isabelle le 22 mai 2020
Pour faire face à la crise du Covid 19, Espoirs d’Enfants a remis des aliments de première nécessité aux familles des enfants de l’orphelinat “Wide Children’Home”, qui ont rejoint un de leur proche, sur ordre du gouvernement.
La pandémie du Coronavirus n’a pas épargnée le sous-continent indien. Le 24 mars 2020, le gouvernement a ordonné le confinement de 1,3 milliard d’Indiens. Des millions de citoyens ont commencé un exode vers la campagne. L’État a alloué 56 milliards de roupie afin d’apporter une aide aux familles. Malgré ça, 85 % de la population constituée de travailleurs d’économie informelle, sont restés sans ressources.
Le Wide Children’s Home, orphelinat dans le Tamil Nadu ayant suivi les directives de l’État, a été amené à fermer ses portes. Les trente enfants ont été renvoyés chez leur tuteur ou famille, faisant partie dans la plupart des cas des personnes sans ressources, et restant en grand difficulté. Les responsables du Wide, estimant les besoins alimentaires des enfants, ont demandé une aide à Espoir d’Enfants. Cette aide, évaluée à 1 euro par jour et par enfant, concerne l’achat des denrées alimentaires de première nécessité : riz, huile, lentilles… C’est avec celle-ci que les enfants arrivent dans leurs familles. A cela est ajouté un sac de riz pour subvenir à la survie de la famille pendant un mois.
La bonne nouvelle : la distribution de cette aide a commencé vendredi dernier ! Elle est personnalisée et garantie l’arrivée à bon port.
Depuis un an, Espoirs d’Enfants soutient le Wide en travaillant sur le projet d’une autonomisation, et multiplie ses actions: l’achat d’une vache laitière, le financement du ravitaillement en eau durant la sécheresse de l’été dernier, l’envoi de bénévoles pour une aide scolaire et animation avec les enfants de Wide, etc.
Car tout est possible, avec l’énergie et la bienveillance de tous.
« Si l’éternité est la somme de toutes les possibilités, alors en Inde elle se révèle à travers un sourire »
Radhika Jha, dans l’hommage à l’inde D’OLIVIER FOLLMI
