Publié par Isabelle le 14 janvier 2022
Reporté à plusieurs reprises du fait de la pandémie, le voyage pour aller à la rencontre des partenaires, familles et jeunes bénéficiaires du projet “café” en Colombie s’est déroulé en Janvier.
Comment définir précisément les contours d’un projet, imaginer le cadre de vie et la culture d’un pays sans y être allé. Difficile.
Jusqu’à ce jour, seules les informations et les images rapportées par notre relai local en Colombie, Maud, nous ont permis de faire avancer et de peu à peu envisager le projet à mettre en place.
Depuis l’été dernier, un acteur reconnu dans le commerce équitable, la société Lobodis située à quelques kilomètres du siège de l’association, a accepté de nous apporter ses compétences dans la culture et la commercialisation du café et nous introduire auprès de ses partenaires en Colombie.
Mais de nombreuses questions restaient en suspens. Faut-il privilégier un café bio ou un café raisonné, sachant que l’objectif in fine est de permettre aux jeunes et leurs familles de rester sur le territoire et de vivre de leur production ? Combiner au projet un volet agroforesterie pour éviter le ruissellement des pluies, diversifier les cultures pour assurer les revenus ? Quelques unes des nombreuses questions en suspens qui nécessitent des rencontres sur le terrain afin de bien comprendre la situation et les besoins des acteurs locaux.
De fait, après un bref échange entre Lobodis, Maud en Colombie et l’association, la décision avait été prise. Pour agir, il fallait se rendre sur place.
Billets pris, le programme s’est affiné en essayant de prendre en compte les multiples rendez-vous nécessaires à organiser dans un laps de temps assez court au regard des distances.
En définitive, la découverte du pays et la rencontre avec les acteurs locaux, les jeunes et leurs familles se sont averées très riches de sens.
