Publié par admin le 22 décembre 2016
Au Bénin, les enfants vidomégons du marché Dontokpa, n’ont pas cette grâce de faire la fête de noël.
Ce jour-là, elles ne sont utilisées que pour les travaux domestiques et pour s’occuper des enfants de leur patronne. Comme le souligne Maurice Psychologue à la « baraque », lieu d’accueil des enfants esclaves soutenu par l’association Espoirs d’Enfants « En ce jour de fête elles n’ont droit qu’aux restes de nourritures des enfants légitimes. Et même il y a des filles qui le jour du marché viennent encore au marché pour vendre et sont tenues à l’écart de toutes réjouissance ».
L’association bretonne Espoirs d’Enfants organisait hier leur fête de Noël, devant la « baraque », lieu d’accueil quotidien pour ces enfants, situé sur le plus grand marché du pays.
Au programme, des sketchs et des spectacles conçus et présentés par les enfants suivi de la prestation d’un clown qui a animé l’assistance.
Moment très attendu, de la nourriture a été servi aux enfants et des cadeaux offerts aux enfants qui fréquentent la baraque.
Les cadeaux ? 2 mètres de tissus pour celles qui suivent régulièrement les cours d’alphabétisation et des claquettes à toutes les autres filles afin de leur éviter de marcher toute la journée pieds nus sur l’asphalte.
Comme le souligne Maurice, animateur et psychologue « la fête de Noël à la baraque hier était formidable. Nous avons eu environ 500 filles sans compter les garçons. Cette année nous n’avons invité que le commissaire de police du commissariat du marché avec qui nous travaillons mains dans la mains et les responsables du parc. L’espace était plein à craquer et les enfants se sont vraiment réjouis. C’était une vraie fête que nous avons débuté à 13 heures et qui ne s’est terminé qu’à 18 heures car le menu de la fête étais très alléchant avec les spectacles présentés par les filles et le comédiens clown qui a égayé l’assistance »
En dehors de la joie pour ces enfants, cette fête a pour objectif de faire connaitre nos actions au sein du marché et de faire de la sensibilisation. Les marchandes (tutrices des enfants) étaient donc invitées à y participer.