10 semaines en immersion au Bénin auprès des équipes locales et des enfants


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Publié par Isabelle le 21 septembre 2024

Dans quelques jours, Isabelle s’envolera pour l’Afrique afin d’appuyer l’association dans ses actions à Parakou. 10 semaines à oeuvrer auprès des équipes pour les enfants et familles accompagnées par l’association.

« Après une première expérience en voyage humanitaire au Togo auprès des enfants d’un orphelinat, j’ai contacté l’association Espoirs d’Enfants dont le but, “aider les enfants à mieux grandir” a eu une vraie résonance.

Agée de 55 ans, une carrière professionnelle de directrice d’agence bancaire épanouissante et 3 grands enfants, je ressens le besoin de donner de mon temps aux autres et de rendre le monde un peu meilleur à mon humble échelle.

J’ai donc décidé, et ce, grâce à cette belle association qu’est Espoirs d’Enfants, de partir 10 semaines au Benin. 

Ce voyage va être riche en émotions et en partage j’en suis certaine.

Quoi de mieux que de vivre auprès de gens que j’aurais jamais rencontré autrement? 

Et voir ensuite ce qui s’offre à moi une fois sur place pour apporter un peu de soutien ou d’aide en accord avec les équipes locales; et tout cela en découvrant des réalités impossibles à comprendre autrement. 

Le voyage humanitaire a pour vertu d’appréhender avec une rélle profondeur ce qui différencie l’autre et de l’apprécier pour ce qu’il est vraiment.

Notre conditionnement culturel aussi agit sur nous un peu comme un programme, nous voyons le monde à travers les lunettes de notre culture; l’objectif est d’enlever nos lunettes et d’essayer celle des autres pour gagner en ouverture d’esprit, remettre nos croyances en perspectives et les acquis de notre mode de vie occidental. 

C’est également une autre façon de donner du sens aux voyages, en partageant autour de moi ce que je peux vivre et comprendre, pour lutter contre cette tendance à considérer sa propre culture comme supérieure à celle des autres, piégés par nos préjugés et dans une vision ethnocentrée qui projette nos propres références culturelles. 

Comment comprendre également que des enfants puissent être joyeux, communiquants et souriants alors qu’ils n’ont pas accès à tout ce que nos enfants ont? Nous devons peut-etre prendre conscience de la chance que nous avons en tant qu’occidentaux, réfléchir pour avoir moins envie de se plaindre.

Alors aujourd’hui, Visa et passeport en poche, mes valises sont prêtes. 50 kg à transporter jusqu’à Parakou dont la moitié est constituée de dons pour les enfants, principalement des vêtements, et la grande frustation de ne pas pouvoir en prendre davantage malheureusement. Il me reste encore à attendre le cadeau d’un parrain pour son filleul à glisser dans mes bagages. 

Puis direction l’aéroport de Toulouse situé à quelques kilomètres de ma région d’adoption qu’est le Gers pour rejoindre Cotonou où je vais me poser quelques jours avant de rejoindre Parakou »

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